Compte rendu de la r�union constituante du 24 janvier 2009Participants Doctorants : Florence Botello, Marion Moreau, Landry Liebart, Bernard Le Drezen, Delphine Pion, Fabienne d�Amico, Lucie Lagard�re, Claire Deslauriers, Amandine Rabier, B�n�dicte Elie, Caroline Raulet-Marcel, Marion Mas, Juliette Viri�, St�phanie McCarthy. Enseignants : Daniel Sangsue, Eric Bordas, Nicole Mozet, Evangh�lia Stead, Pascale Auraix-Jonchi�re, Nathalie Preiss, Brigitte Diaz, Roland Le Huenen, Jos� Luis Diaz. Jos� Luis Diaz, secr�taire g�n�ral de la SERD, ouvre la r�union en exposant les raisons qui ont conduit la Soci�t� � lancer cette invitation aux doctorants et jeunes chercheurs dix-neuvi�mistes. � l�origine, il y a le regret � teint� d�inqui�tude � que l��ge des membres du CA de la SERD, mais aussi celui des participants aux colloques et journ�es d��tudes, soit de plus en plus v�n�rable. Or, JL Diaz garde le souvenir d�avoir lui-m�me, en compagnie de personnalit�s telles que Guy Rosa, �t� �lu relativement jeune membre du CA. Le besoin se fait donc sentir d�ouvrir davantage la Soci�t� aux jeunes chercheurs, de cr�er des liens entre les g�n�rations de dix-neuvi�mistes. Il s�agit pour les � anciens � de se placer non pas en situation de juges par rapport aux doctorants, mais d�accompagnateurs leur offrant une �coute, et une �coute bienveillante. L�objectif de d�part annonc� par JL Diaz est d�organiser trois ou quatre demi-journ�es d��tudes pluridisciplinaires. L��ch�ance d�abord envisag�e par le CA pour la tenue de la premi�re s�ance� juin 2009 � a paru devoir �tre report�e, pour �viter toute pr�cipitation. Pr�sentation des participants Florence Botello pr�pare un doctorat de litt�rature fran�aise � Paris-IV sous la direction de Fran�oise M�lonio sur � le Roi Soleil des romantiques �. Elle abordera les enjeux esth�tiques et politiques de la repr�sentation de Louis XIV dans le xixe si�cle litt�raire fran�ais. Pour cela, elle envisage de faire quelques incursions dans l�historiographie (Michelet), mais aussi la sculpture et les arts picturaux, en �tudiant les instrumentalisations de la figure du roi auxquels se livrent les diff�rents gouvernements. Le spectre chronologique d�abord envisag� allait de 1797 � la fin du xixe si�cle, mais la recherche pourrait plut�t commencer en 1820, tout en se concentrant sur la seconde moiti� du xixe si�cle, en particulier sur la p�riode correspondant � la mise en place de la iiie R�publique. Marion Moreau pr�pare un doctorat de litt�rature fran�aise sous la direction de Fran�oise M�lonio � Paris-IV sur la repr�sentation des Slaves dans la litt�rature fran�aise romantique, �tudi�e � travers des fictions, mais aussi des r�cits de voyages. Il s�agit d�analyser l��mergence d�un v�ritable � mythe litt�raire �, en consid�rant les Slaves dans leur ensemble (y compris, donc, les Tch�ques et les Slovaques). Landry Liebart pr�pare un doctorat en litt�rature fran�aise et compar�e � Paris-IV sous la direction de Jean-Yves Masson sur les liens entre litt�rature et presse au xixe si�cle dans trois grandes capitales : New York, Paris et Vienne. Son approche, interdisciplinaire, s�int�ressera aux enjeux esth�tiques, mais aussi �conomiques de cette presse. Il prendra comme point de d�part les �crivains symbolistes ayant �crit dans des p�riodiques (entres autres Mallarm� et Villiers de l�Isle Adam) et ira jusqu�au d�but du xxe si�cle. La presse industrielle, image de la grande presse dans la litt�rature de cette �poque, fonctionne aussi bien comme objet de rejet que comme source d�inspiration : voir par exemple, L�on Bloy et Vall�s. Bernard Le Drezen pr�pare � Paris-IV, sous la direction de Fran�oise M�lonio, un doctorat de litt�rature fran�aise consacr� � l��loquence parlementaire de la deuxi�me R�publique (1848-1851). Outre une partie consacr�e � l�analyse des d�bats parlementaires, il s�agira de situer l��loquence dans les pratiques litt�raires en France au xixe si�cle, et de voir en quoi la p�riode consid�r�e constitue, de ce point de vue l� aussi, un tournant. Bernard Le Drezen a par ailleurs consacr� un certain nombre de travaux � Hugo. � ce titre, il participe au Groupe Hugo de Paris-VII. Delphine Pion travaille � Paris-IV, sous la direction de Fran�oise M�lonio, sur les femmes et les arts chez Balzac. L��tude portera peut-�tre �galement sur certains des contemporains de Balzac. Elle s�int�resse notamment � la femme consid�r�e comme � dixi�me muse � et � l�image de la femme auteur dans l��uvre de Balzac. Fabienne d�Amico est inscrite en doctorat � l�Universit� de Reims sous la direction de Nathalie Preiss. Elle travaille sur les formes du path�tique incluant l�ironie. Il s�agit de cerner, sur le plan historique, philosophique et esth�tique l�articulation entre path�tique et ironie. Son orientation privil�gie l�histoire des id�es. Lucie Lagard�re pr�pare � Paris-VII, sous la direction de Fran�ois Lavocat, un doctorat de litt�rature compar�e consacr� � la pens�e de l�histoire dans les romantismes europ�ens. Son corpus, moins large que ne le laisse penser l�intitul� de son sujet, inclura notamment Chateaubriand et Coleridge, avec comme point de d�part les pens�es de Vico et de Schelling. Il s�agit d��tudier comme on passe de l�histoire con�ue comme un po�me d�avenir � l�histoire prose du temps. Claire Deslauriers travaille dans le cadre d�un Master 2 avec �ric Bordas � l�ENS-LSH de Lyon. Ses recherches de stylistique portent sur Stendhal, et plus particuli�rement sur le statut du rythme, de l�ellipse et des locutions adverbiales. Amandine Rabier pr�pare un doctorat de litt�rature compar�e � Paris-X, sous la direction de S�gol�ne Le Men, consacr� � la peinture d�histoire et � la th��tralit� en Grande-Bretagne entre la fin du xviiie et le d�but du xixe si�cle. Il s�agit d��tudier la transposition des codes du th��tre dans la peinture d�histoire. Cette �tude permet de montrer le glissement entre l�esth�tique classique et l�esth�tique romantique. Dans un m�moire de Master 2, A. Rabier a commenc� � aborder cette probl�matique � travers les lectures de la Royal Academy � la fin du xviiie si�cle, qui mettaient en �vidence un d�calage entre la th�orie (tr�s conservatrcie) et une pratique beaucoup plus orient�e vers l�avenir. Son travail proposera �galement des comparaisons avec la France, l�Allemagne et l�Espagne. Elle vise � montrer comment le genre de la peinture d�histoire est ressuscit�, notamment gr�ce aux r�f�rences au th��tre (en particulier celui de Shakespeare). B�n�dicte Elie pr�pare � Paris-III un doctorat de litt�rature fran�aise sur l��pop�e humanitaire au xixe si�cle, sous la direction de Dominique Combe. Il y sera notamment question de la mani�re dont Quinet et Lamartine th�orisent un genre caract�ris� par l�hybridation. Le point de d�part incontournable de cette r�flexion est l��tude de L�on Cellier. Caroline Raulet-Marcel a soutenu r�cemment � Paris-VII, sous la direction de Guy Rosa, un doctorat consacr� � l��mergence d�une nouvelle forme de communication romanesque sous la Restauration, en analysant la reconfiguration litt�raire que conna�t le genre � cette �poque. Son travail �tait centr� sur les �uvres de jeunesse de Balzac et Hugo, ainsi que sur Nodier, Armance de Stendhal, M�rim�e ou encore Cinq-Mars de Vigny. Elle s�est en particulier int�ress�e aux liens d�un nouveau type qu�essaient de cr�er ces auteurs avec un lectorat largement renouvel�. Marion Mas pr�pare un doctorat sous la direction de Jean Delabroy, � Paris-VII, sur la paternit� chez Balzac. Elle cherche � montrer comment les repr�sentations de la paternit� et de la figure paternelle rejoignent une interrogation d�ensemble sur les imaginaires sociaux de la paternit� de l��poque. Le roman balzacien est �galement le lieu d�une red�finition de la paternit�. En d�finitive, il s�agit de voir comment s�articulent les questions politiques et esth�tiques � partir de cet aspect. M. Mas pr�sentera une partie de cette r�flexion le 21 mars, dans le cadre du s�minaire Balzac de Paris-VII. Juliette Viri� pr�pare sous la direction de Bertrand Marchal � Paris-IV un doctorat consacr� � la r��criture de la Bible dans la L�gende des si�cles de Hugo. St�phanie McCarthy s�inscrira � la rentr�e prochaine en doctorat sous la direction de Fran�oise M�lonio pour une recherche consacr�e � la consolation dans l��uvre de George Sand. Celle-ci parle en effet de sa � mission consolatrice � dans une lettre � Flaubert. Il s�agit d��tudier ce que fait George Sand de la consolation, qui est pratiqu�e depuis l�Antiquit� (voir par exemple la Consolation � Marcia de S�n�que). La litt�rature de consolation, qu�est-ce � dire ? Consiste-t-elle � seulement � apporter du r�confort � autrui ? L��tude de ce � genre � conduit � consid�rer le r�le de l�artiste : l�art doit apporter quelque chose d�humain � la soci�t�, au niveau individuel comme au niveau collectif. La SERD �tait repr�sent�e, pour accueillir ces jeunes doctorants, par des chercheurs et universitaires confirm�s, dont les domaines de recherche sont seulement rappel�s ici pour m�moire. Daniel Sangsue, professeur � l�Universit� de Neuch�tel, a notamment consacr� ses travaux au r�cit excentrique, � la parodie et � Stendhal. Il pr�pare un livre sur le fant�me au xixe si�cle. �ric Bordas est professeur � l�ENS-LSH de Lyon. Il est sp�cialiste de stylistique et de langue fran�aise, ces deux disciplines �tant toujours envisag�es dans une perspective litt�raire. Il a travaill�, entre autres, sur Balzac, Stendhal et George Sand. Depuis quelques ann�es, ses recherches portent sur la th�orie du style et sur une approche th�orique de la stylistique, notamment autour des questions de d�nomination et de d�signation, ainsi que sur les usages du mot � style � en fran�ais contemporain. Nicole Mozet, professeur �m�rite � Paris-VII, a travaill� essentiellement sur Balzac et George Sand. Elle est responsable du Groupe international de recherches balzaciennes (GIRB). Evangh�lia Stead est professeur de litt�rature compar�e � Reims. Sa th�se portait sur le monstre en Europe. Elle a depuis travaill� sur les rapports entre texte et images dans le livre, ainsi que sur le rapport entre revue et livre ; elle est �galement traductrice litt�raire. Elle appartient au CA de la Soci�t� fran�aise de litt�rature g�n�rale et compar�e (SFLGC), qui l�a en quelque sorte missionn�e pour la pr�sente r�union. E. Stead rappelle que la SFLGC a elle-m�me organis� des journ�es doctorales � Paris-VII et que l�exp�rience s�est r�v�l�e concluante. Elle exprime donc sa satisfaction que la SERD s�engage sur cette voie. Elle plaide aussi pour l�existence d�un atelier comparatiste au sein des � doctoriales � de la SERD. Elle signale �galement l�existence � l�ENS-Ulm, depuis 2004, d�un s�minaire interuniversitaire ax� sur les revues, et particuli�rement les �changes entre revues en Europe. Ce s�minaire rassemble des participants venus de tous les horizons. Le champ de recherches en question attire de plus en plus l�attention sur les �changes se produisant notamment par l�interm�diaire des revues de petite et moyenne taille. Les s�ances du s�minaire, g�n�ralement annonc�es sur le site Fabula.org, se tiennent une fois par mois. Au titre de ces diverses activit�s, E. Stead conna�t un certain nombre de doctorants pouvant �tre directement concern�s par les � doctoriales �. Pascale Auraix-Jonchi�re, professeur � l�Universit� Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, est responsable du CELIS, le Centre de recherches sur les litt�ratures et la sociopo�tique. Ses travaux portent sur Barbey d�Aurevilly, George Sand, avec une pr�dilection pour la mythographie et la po�tique de l�espace. Nathalie Preiss, professeur � l�Universit� de Reims, travaille sur l�histoire de la repr�sentation et des repr�sentations au xixe si�cle. Elle a travaill� notamment sur la physiologie au xixe si�cle, ce qui ouvre sur la question de la � blague �. Elle a aussi consacr� des travaux � la curiosit� litt�raire. Elle appartient au groupe d��tudes balzaciennes et a aussi travaill� sur Nodier, Flaubert et Jarry. Elle �voque trois de ses doctorantes qui seraient int�ress�es par les � doctoriales �. Blanche Schmidt-Lochmanntravaille sur la constitution d�un certain xviiie si�cle chez Balzac (toujours �voqu� comme le si�cle de Louis XV). Isabelle Blondeau travaille quant � elle sur le sujet suivant : � La statuaire dans les �uvres de Balzac. Politique, po�tique et esth�tique. � Nathalie Gervaispoursuit des recherches sur : Discours, lecture, poison : autour de Mme Lafarge. � Il ne s�agit pas d��tudier la fa�on dont la presse a �rig� cette c�l�bre empoisonneuse au rang de mythe, mais de montrer en quoi l�histoire de cette femme correspondait parfaitement � un certain moment de la presse. Les montages de discours auxquels cette affaire a donn� lieu n�est certainement pas �tranger � l�int�r�t que Flaubert a manifest� � son �gard. Brigitte Diaz, professeur de litt�rature fran�aise � Caen, est responsable de l��quipe LASLAR (Lettres, arts du spectacle, langues romanes). Elle est �galement directrice adjointe de l��cole doctorale de l�Universit� de Caen. Elle travaille notamment sur les correspondances d��crivains, sur Balzac et George Sand. Roland Le Huenen est professeur de litt�rature fran�aise et compar�e � Toronto. Il a travaill� sur Balzac, sur la litt�rature de voyage, ainsi que sur Chateaubriand, Sand ou encore Flora Tristan. Il participe au GIRB et au Centre de recherche sur la litt�rature des voyages de Paris-IV. Jos� Luis Diaz, secr�taire g�n�ral de la SERD et professeur � Paris-VII, m�ne depuis plusieurs ann�es une r�flexion sur les sc�nographies auctoriales au xixe si�cle et leurs cons�quences en termes de discours. Ses travaux portent �galement sur l�acte critique au xixe si�cle, notamment � travers les pr�faces et les manifestes. � cet �gard, il ach�ve de r�diger la pr�face au volume rendant compte de la journ�e d��tude de la SERD consacr�e il y a quelques ann�es � ce sujet. L�ensemble para�tra dans la Revue des sciences humaines. J.L. Diaz a men� des recherches sur les sociabilit�s litt�raires (ce qu�on nomme vaguement � l�histoire culturelle �, mais dans sa partie en prise avec la litt�rature). Il a en outre dirig� un num�ro sp�cial de la RHLF en 2003 intitul� � Multiple histoire litt�raire �. Il r�fl�chit enfin sur la question de l�intime. Discussion - Perspectives de travail J.L. Diaz souhaite que cette r�union de doctorants dix-neuvi�mistes, et les suivantes, permettent la cr�ation d�une v�ritable � bourse d�id�es �. Il sugg�re que deux r�unions des doctorants soient organis�es avant qu�ait lieu une nouvelle rencontre avec les � anciens � de la SERD. Il conseille pour cela aux doctorants de commencer par d�gager des champs de recherches communs. Cela suppose que chacun accepte de ne pas rester enferm� dans son sujet de th�se. Suite � une question d��. Bordas sur le lieu o� se tiendront ces r�unions, J.L. Diaz souligne que le plus commode est de choisir Paris-VII. Pour autant, les choses sont claires : , ce qui ne signifie nullement que Paris-VII pr�empte l�initiative. Il s�agit d�un s�minaire de la SERD, dans lequel Paris-VII n�a qu�un r�le de m�diation. P. Auraix-Jonchi�re souligne l�importance de ne pas dissocier totalement les champs de recherche, par exemple en traitant � part la litt�rature compar�e. D. Sangsue propose de coupler autant que possible les prochaines rencontres entre � anciens � et doctorants avec d�autres activit�s de la SERD, notamment les r�unions du CA, afin que les participants, qui viennent souvent de province, voire de l��tranger, soient toujours en nombre suffisant. E. Stead souligne � cet �gard que la pr�sence massive � cette premi�re r�union des doctorants parisiens s�explique par un ph�nom�ne de proximit�. Pour autant, il est important que les informations circulent, de mani�re � toucher aussi les doctorants et les �coles doctorales de province. Tout le monde convient de l�opportunit� de cette remarque. En fixant les dates suffisamment � l�avance, on devrait pouvoir faciliter la participation des provinciaux. D�autant que, rappelle P. Auraix-Jonchi�re, il est possible pour les doctorants � mais pas pour les �tudiants de M2 � de faire prendre en charge leurs frais de transport pour assister aux r�unions. Pour augmenter la visibilit� de l�initiative, J.L. Diaz propose la cr�ation, sur le site internet de la SERD et dans le bulletin (Dix-neuvi�me si�cle), d�un espace consacr� aux jeunes chercheurs et anim� par eux. Comme beaucoup des participants � l�AG de la veille, il regrette que les jeunes chercheurs, bien qu�accueillis par la SERD, soient trop souvent cantonn�s � des t�ches subalternes et mercenaires telles que les comptes rendus d�expositions, et que la place qui leur est accord�e dans le bulletin de la Soci�t� se limite g�n�ralement aux r�sum�s de th�se. Une place plus grande doit leur �tre accord�e. � cet �gard, la soci�t� aspire � d�velopper son site internet. Il serait possible, par exemple, d�y publier les expos�s pr�sent�s dans le cadre des � doctoriales �, de la m�me fa�on que sont publi�s en ligne le colloque Chateaubriand et les actes du 3e Congr�s de la SERD, consacr� � la vie parisienne. J.L. Diaz rappelle que la SERD s�est impos�, pour la publication en ligne, les m�mes qualit�s �ditoriales que dans une �dition � papier �. Or, il s�agit l� d�une partie indispensable de l�apprentissage des jeunes chercheurs. Toutefois, Aude Deruelle, charg�e du site, ne peut s�occuper de tout. Les jeunes chercheurs devront donc s�impliquer dans la r�alisation mat�rielle de l�espace qui leur consacr� sur le site. J.L. Diaz insiste �galement sur la n�cessit� de rendre le bulletin plus r�actif � l�actualit�, notamment celle des jeunes chercheurs. Dans le m�me ordre d�id�es, �. Bordas souligne que la SERD est tr�s demandeuse de textes, d�informations et de comptes rendus critiques. Il existe � cet �gard un besoin r�el pour accentuer la visibilit� de la Soci�t�, � l�heure o� il est partout question d�� �valuation � de la recherche. Il convient de mettre en avant la vitalit� et la jeunesse de la recherche dix-neuvi�miste. Pour autant, de son point de vue, le site ne devrait pas servir � publier l�int�gralit� des travaux de jeunes chercheurs. Il serait mieux d�envisager une rubrique tournant autour du � pr�sent de la recherche �. D. Sangsue sugg�re de cr�er un forum permettant de poser des questions. Il s�agirait pour les � anciens � de faire profiter les doctorants de leurs connaissances et des r�f�rences, notamment bibliographiques, dont ils ont acquis la ma�trise. Un tel forum pourrait adopter une d�marche interactive � l�exemple de ce qui a �t� fait pour Flaubert. En effet, il existe toujours quelqu�un, quelque part dans le monde, qui est capable de dire rapidement quelle est la signification de tel ou tel motif chez un auteur. L�id�e suscite l�enthousiasme de l�auditoire. J.L. Diaz rappelle toutefois que le pr�c�dent site de la Soci�t� comportait un forum, sur lequel avait �t� post�, en tout et pour tout, un message en trois ans ! Certes, l��poque �tait totalement diff�rente et le nombre d�internautes beaucoup moins important. Bernard Le Drezen attire l�attention sur les risques de � pollution � li�s � la cr�ation d�un forum ouvert � tout le monde. Il conviendrait d��viter les messages venant par exemple de lyc�ens cherchant des conseils pour une dissertation ou un commentaire compos�. � l�inverse, il est vrai que le recours � un forum ferm� aurait d�autres inconv�nients, parmi lesquels, pr�cis�ment, celui de la cl�ture, avec le manque de visibilit� ext�rieure qui s�ensuit. � cette remarque, Landry Liebart r�pond qu�il faudrait en effet un mod�rateur. Lucie Lagard�re regrette qu�il soit si difficile pour les jeunes chercheurs de trouver un espace de parole pour pr�senter leur travail, y compris avec les approximations inh�rentes aux commencements d�une recherche. Marion Moreaurench�rit en appelant � la cr�ation d�un espace d��changes o� les doctorants pourraient s�exprimer librement, qui serait aussi l�occasion de se rencontrer. B. Diaz r�pond que l�int�r�t de la SERD est justement de mettre en r�seau les jeunes chercheurs. �. Bordas appelle les jeunes participants � innover. Il �voque l�accablement qui est le sien (et celui de beaucoup de ses coll�gues) � la fin de chaque colloque. Il consid�re que le colloque est une forme us�e ; il convient de sortir de cette organisation qui laisse tr�s peu de temps aux questions une fois que chaque participant a d�bit� son intervention. Le mieux qui pourrait sortir des � doctoriales � serait une innovation formelle. Il faut cr�er du neuf. Dans certains pays, l�organisation des �v�nements scientifiques est diff�rente de celle que nous connaissons : les papiers sont envoy�s � l�avance, la r�union �tant enti�rement consacr�e aux discussions. Cela n�aurait aucun int�r�t pour les doctorants de se contenter d�imiter ce qu�on fait dans les colloques. E. Stead, tout en souscrivant en partie aux propos d��. Bordas, rappelle qu�il existe n�anmoins des formules �prouv�es, tels les ateliers construits autour d�une ou plusieurs id�es, dont les doctorants pr�sentent les r�sultats en pr�sence de savants plus exp�riment�s. Les �changes � b�tons rompus permettront de pr�ciser et formuler des id�es int�ressantes. N. Preiss approuve, tout en insistant sur le fait que les jeunes chercheurs doivent trouver eux-m�mes les id�es qui structureront leurs d�bats. L�important est pour eux d�exposer les difficult�s m�thodologiques qu�ils rencontrent. Ces difficult�s rencontreront d�ailleurs certainement les questions que se posent les chercheurs confirm�s. En tout �tat de cause, l��laboration de cette r�flexion ne doit pas avoir pour horizon direct la publication. Dans le prolongement de cette id�e, �. Bordasinvite les doctorants � privil�gier dans leurs rencontres l�expos� programmatique � l�expos� magistral. Il pourrait �tre utile de profiter des r�unions pour faire circuler des bibliographies, lancer des probl�matiques, tout en �valuant avec justesse l��quilibre entre temps de parole et temps de discussion. Selon �. Bordas, deux axes de r�flexion transversaux semblent d�ores et d�j� se d�gager des sujets de recherche des doctorants : la question de la repr�sentation et celle de la (des) m�diation(s). Pour ce qui est du rythme des rencontres futures, l�assembl�e d�cide que les doctorants doivent commencer par se r�unir plusieurs fois, selon un rythme laiss� � leur appr�ciation. On pourrait ensuite envisager deux rencontres dans l�ann�e avec les chercheurs confirm�s de la SERD. Les doctorants se r�uniront une premi�re fois le 14 f�vrier � 10h, salle 779 C (Universit� Paris-VII, Grands moulins, b�timent C). La date de la prochaine r�union entre les doctorants et les � anciens � de la SERD est quant � elle fix�e au 4 avril (jour de la r�union du CA de la Soci�t�). Elle aura lieu � 14h � la Biblioth�que Jacques Seebacher (Universit� Paris-VII, Grands moulins, 5 rue Thomas Mann, b�timent A, 2e �tage). |