� Doctoriales � de la SERD � compte rendu de la r�union du 4 avril 2009Pr�sents : Jos�-Luis Diaz, Nathalie Preiss, Pascale Auraix-Jonchi�re, Roland Le Huenen, Eric Bordas, S�bastien Baudoin, Mathilde Labb�, Michiaki Tanimoto, Yuriko Ito, Bernard Le Drezen, St�phanie McCarthy, Delphine Pion, Fabienne d�Amico, Marion Moreau. Excus�s : Delphine Pion, Caroline Raulet-Marcel, Florence Botello, Landry Li�bart, Juliette Viri�. Ouverture Jos�-Luis Diaz commence par pr�senter, � l�intention des nouveaux participants, les activit�s et le fonctionnement de la Soci�t� des �tudes romantiques et dix-neuvi�mistes. Ce faisant, il dresse le bilan des activit�s pass�es, tout en annon�ant les �v�nements � venir. L�assembl�e g�n�rale annuelle est traditionnellement pr�c�d�e d�une journ�e d��tude. Cette ann�e, le th�me �tait � L�Art pris au mot �, dont les actes seront publi�s en ligne, comme ceux de � La Vie parisienne � (consultables � l�adresse : https://www.etudes-romantiques.org/vie_parisienne.htm). L�an prochain, l�AG de la Soci�t�, qui se tiendra le 22 janvier 2010, sera pr�c�d�e d�une journ�e d��tude consacr�e au � canon litt�raire �. Le IVe Congr�s de la Soci�t�, qui aura lieu en novembre et est co-organis� par Bertrand Marchal et Jean Lacoste, comptera une cinquantaine d�interventions r�parties, � la mani�re anglo-saxonne, dans des ateliers parall�les. Malgr� le grand nombre d�intervenants, J.-L. Diaz regrette que la proportion des jeunes chercheurs dans les propositions n�ait pas �t� plus importante. Chaque ann�e, la SERD organise, g�n�ralement en septembre, une journ�e des pr�parateurs aux concours d�enseignement pour la partie dix-neuvi�miste du programme d�agr�gation. Enfin, la SERD publie quatre num�ros par an de la revue Romantisme.
De retour de Londres pour un congr�s de la Society of Dix-neuvi�mistes, J.-L Diaz mentionne l�existence, au sein de cette soci�t�, d�une structure comparable aux Doctoriales, o� de jeunes chercheurs se r�unissent pour r�fl�chir, sous l��gide d�un grand t�moin. Par ailleurs, cette soci�t� poss�de un � forum � (en r�alit�, autant qu�a pu en juger le r�dacteur de ce compte rendu, il s�agit d�une simple liste de diffusion). La page en question peut �tre consult�e � l�adresse suivante : http://www.sdn.ac.uk/listedixneuf/liste.htm.
Bernard Le Drezen approuve d�autant plus l�id�e d�inviter un � grand t�moin � qu�il avait lui-m�me sugg�r� une telle possibilit� pour nos propres ateliers. Marion Moreau. Il serait bien de laisser le choix aux intervenants. Lorsque ceux-ci souhaitent inviter un sp�cialiste de la question qu�ils aborderont ou un professeur qui pourrait �tre int�ress� par nos d�bats, qu�ils pr�viennent � l�avance. Les organisateurs inviteront alors la (les) personne(s). Orientations adopt�es depuis la r�union constituante La r�union se poursuit avec un point sur les r�alisations effectu�es depuis la premi�re r�union du 24 janvier 2009 et une discussion sur les modalit�s choisies. Les principales questions abord�es concernent l�organisation du s�minaire de travail, la remise en marche du forum et la cr�ation de l�espace � Doctoriales �sur le site de la SERD. B. Le Drezen pr�sente, au nom de Florence Botello, un bilan sur l�espace � Doctoriales � et le forum. � notre demande, et conform�ment � ce que nous avions d�cid� lors de la r�union constituante, un espace � Doctoriales � a �t� cr�� sur le site de la SERD. Nous avions propos� cinq rubriques : 1/ Une page de pr�sentation du groupe et de ses objectifs. Pour cette page, nous avions �voqu� l�id�e de choisir le texte diffus� sur le site pour pr�senter les Doctoriales. Finalement, quelques lignes de pr�sentation ont �t� ajout�es � l�onglet � Compte rendus �. 2/ Un annuaire des participants, pour conf�rer une certaine visibilit� au groupe. Nous avions propos� le principe d�une ouverture maximale du groupe : tout doctorant, post-doctorant ou, plus g�n�ralement, jeune chercheur souhaitant participer aux Doctoriales peut nous contacter � l'adresse suivante : contact.[email protected] (l�adresse, d�sormais active, est �galement utilis�e pour l�envoi des invitations et comptes rendus). 3/ Une page permettant d'acc�der aux comptes rendus des s�ances et sur laquelle sera �galement annonc�e la date de la r�union suivante. 4/ Un lien vers le forum. 5/ Enfin, un espace sur lequel nous pourrions publier des textes. Dans cette hypoth�se, le forum fonctionnerait comme un "atelier de travail" avant chaque r�union, tandis que les textes finalis�s seraient plac�s sur la page en question apr�s les s�ances d'�tude. Finalement, 3 rubriques ont �t� retenues par Aude D�ruelle et Jean-Pierre Le Fustec : 1/ Une rubrique comptes rendus, int�grant quelques lignes de pr�sentation du groupe de travail. 2/ Un annuaire, en cours de constitution, tr�s l�ger pour ne pas compliquer sa mise � jour. Une premi�re liste a �t� mise en ligne. Merci � ceux qui ne l�auraient pas encore fait d�envoyer directement les informations demand�es � Florence Botello ([email protected]) en indiquant les nom, pr�nom, sujet de th�se, directeur de recherche, mail. Pr�cision pour ceux qui craignent les spams : les adresses sont cod�es par J.-P. Le Fustec de fa�on � ce qu�elles soient utilisables mais non � spamables �. 3/ Un acc�s au forum (�galement accessible directement � l�adresse suivante : http://forum.etudes-romantiques.org/index.php). Le but est de pouvoir �changer, poser des questions sur notre travail (questions m�thodologiques ou de fond), mettre en commun des textes d��tude et des r�flexions pr�parant les ateliers et les Doctoriales de l�an prochain. L�inscription est libre (cela ne devrait pas poser de probl�me puisque le forum est int�gr� � l�onglet des Doctoriales, mais nous pourrons changer les modalit�s d�acc�s en cas de probl�me) et il sera possible de poster des documents.
Nous demandons ici � tous les membres de la Soci�t� int�ress�s de bien vouloir s�y inscrire.
La rubrique � Textes � n�a pas �t� retenue : Aude D�ruelle a indiqu� que le site avait d�j� beaucoup de documents � g�rer et que nous pourrions stocker des textes sur le forum. Il a �galement �t� d�cid� par le groupe que nous essaierions le plus possible d�int�grer des textes aux rubriques existantes sur le site (compte rendus d�ouvrages, appels � communication, annonces de colloques et de parution, etc.). �ric Bordas, J.-L. Diaz et Nathalie Preiss regrettent l�absence d�une rubrique � Textes �, qui rassemblerait par exemple des notes de lecture, comptes rendus de colloques, etc. Ceux-ci auraient ainsi une meilleure visibilit�. Les autres participants approuvent. La proposition sera donc de nouveau soumise � Aude D�ruelle. N. Preiss va plus loin en sugg�rant que les nouveaut�s de chaque rubrique de l�onglet � Doctoriales � pourraient �tre signal�es sur la page d�accueil. B. Le Drezen pr�sente ensuite la mani�re dont, selon lui, le forum devrait fonctionner. Il s�agit d�abord d�un instrument de contact entre les participants, ce qui est particuli�rement int�ressant pour les provinciaux ou les correspondants �trangers. Dans la perspective des ateliers de travail, la premi�re mission doit �tre de nous aider � pr�parer les r�unions mensuelles. C�est la dimension � atelier �. On peut ensuite imaginer pour le forum une partie � annonces diverses � regroupant, sous diff�rentes rubriques, l�annonce d��v�nements dix-neuvi�mistes, les parutions ou encore les sites internet int�ressants. Il serait enfin int�ressant de signaler dans cette partie l�ajout de recensions d�ouvrages sur le site, d�aborder des questions m�thodologiques, des demandes de conseil, etc. Plusieurs choses doivent �tre faites rapidement, � commencer par un mode d�emploi du forum (une sorte de rubrique � aide �, dont Florence Botello propose de se charger) et la publication d�une annonce sur Fabula pour pr�senter le projet. En ce qui concerne le bilan des travaux, l�exercice est bien s�r d�licat �tant donn� le nombre des s�ances qui ont d�ores et d�j� pu se tenir : celle du 21 mars �tait la premi�re v�ritable s�ance dont l'essentiel �tait consacr� au travail et � la discussion. B. Le Drezen lance tout de m�me quelques remarques et suggestions qui, pr�cise-t-il, n'engagent que lui. Jusqu'� pr�sent, le programme a �t� �labor� de mois en mois et nous avons en quelque sorte appris � marcher en faisant les premiers pas. Deux s�ances sont encore programm�es d'ici juin. Si nous voulons pouvoir organiser la premi�re grande journ�e de rencontre, il faudrait peut-�tre pr�voir encore une s�ance d�but septembre et d�cider d'organiser cette journ�e en octobre ou novembre. Ainsi, les ateliers pourraient ensuite reprendre de fa�on � organiser une deuxi�me rencontre cl�turant l'ann�e en juin 2010. Cela suppose de d�gager un "th�me" f�d�rateur. L'angle d'approche de nos deux premi�res r�unions s'est trouv� �tre, en partie fortuitement, l'"histoire". Faut-il continuer sur cette piste, qui peut constituer une fa�on de "penser le XIXe si�cle", comme nous y invitait l'intitul� d�abord propos� par la Soci�t� ? La question est ouverte au d�bat. Le forum va beaucoup nous aider � d�gager des perspectives plus larges, l'horizon � 6 mois �tant � mon avis une bonne option � terme). Par ailleurs, nous devrions essayer de renforcer les effectifs des participants. Un noyau de 10 � 15 est un bon commencement et je ne sais pas si concr�tement nous pourrons aller bien au-del�, mais si le groupe ne s'�tend pas, je crains que nous ne tournions rapidement en rond. Serait-il envisageable d'encourager plus vigoureusement les enseignants � orienter syst�matiquement leurs �tudiants de M2 et D vers les "Doctoriales", sachant que l'int�r�t de l'entreprise, pour la Soci�t� elle-m�me, peut �tre de dynamiser aussi bien ses effectifs que ses activit�s ? J.-L. Diaz. L�� histoire � est un aspect d�j� bien balis�. �. Bordas. Certes ; en m�me temps, il est en soi int�ressant de se demander pourquoi cette approche est massivement privil�gi�e depuis quelques ann�es, au d�triment d�approches po�tiques. Le ph�nom�ne en lui-m�me m�riterait d��tre interrog�. J.-L. Diaz. Les premiers expos�s et comptes rendus �taient tr�s int�ressants, mais il faudrait pr�ciser le rapport que vous entendez �tablir entre ces expos�s et la journ�e d��tude. Le syst�me d�ateliers pr�paratoires est int�ressant, mais il ne faut pas que la journ�e d��tude soit redondante, auquel cas elle se r�v�lerait largement inutile� B. Le Drezen. En effet. C�est un des points que nous devrons discuter. J.-L. Diaz. En ce qui concerne la date de cette journ�e d��tude, je vous recommande de vous laisser du temps pour mettre les choses en place. Mars � ou, disons, le printemps prochain � semble une �ch�ance raisonnable. (L�assembl�e approuve cette proposition.) J.-L. Diaz lance ensuite un appel � l�inventivit�. Les Doctoriales doivent constituent une bourse aux id�es, permettre de chercher des th�mes novateurs, inventer des questions et des probl�matiques. Il �voque ainsi certains sujets vastes dont il aime � caresser le projet de les traiter un jour, tels que les villes au xixe si�cle, sentir au xixe si�cle, la vie litt�raire, ou encore : qu�est-ce que le r�el au xixe si�cle ? �. Bordas. A condition que cela soit pr�par�, et non improvis� ! L�innovation ne doit pas �tre le n�importe quoi. Il est par ailleurs n�cessaire de maintenir la pluridisciplinarit�. Fabienne d�Amico, le rassurant. Nous avons dans nos rangs une historienne de l�art. St�phanie McCarthy sugg�re que la pr�sence de musicologues ne serait pas inutile. �. Bordas lance l�id�e de proposer au conseil de r�daction de Romantisme un num�ro qui serait confi� aux jeunes chercheurs, avec comme but de dresser un �tat des lieux de la recherche dix-neuvi�miste. Il ne s�agirait pas de proposer une s�rie de r�sum�s de th�ses, mais de souligner les dominantes, les creux et les absences. B. Le Drezen. Il serait bon que les participants fassent tous la d�marche de devenir adh�rents de la Soci�t� qui nous accueille, nous encourage et est � l�origine de notre rassemblement. J.-L. Diaz. A terme, il faudra �galement envisager d�associer plus �troitement les jeunes chercheurs � la vie de la Soci�t�, en particulier au Conseil d�administration � pas par le biais d�une �lection, syst�me qui, par nature, leur est d�favorable. Nous pourrions, dans un premier temps, inviter un de leurs repr�sentants aux r�unions du CA. Bernard Le Drezen. |